Quels arguments mettre en avant pour renégocier son prêt immobilier ?

La renégociation d’un prêt immobilier est une démarche courante lorsqu’on a contracté un prêt immobilier depuis déjà quelques années. Si ces conditions d’emprunt actuelles ne lui sont plus favorables, mieux vaut alors lancer une démarche de renégociation de son prêt immobilier. Mais quels sont les arguments à présenter auprès de sa banque. On vous dit tout. 

Renégocier son prêt immobilier : revoir ses conditions initiales 

Source image : pixabay

Renégocier son prêt immobilier est indispensable lorsqu’on se trouve en difficulté de rembourser les mensualités. Nul besoin de présenter des arguments forts pour lancer la renégociation. Il faut juste comprendre les difficultés que l’on rencontre durant ces années de prêt. 

Certes, renégocier son prêt immobilier signifie : 

  • Revoir le contrat de son crédit immobilier initial.
  • Racheter le prêt si la négociation se tourne vers une autre banque.
  • Réduire le coût total du crédit.
  • Faire baisser le taux d’intérêt par rapport aux taux initial.
  • Prolonger la durée de remboursement.

Il faut savoir que lorsque la durée de remboursement est longue, les mensualités seront alors revues à la baisse. 

On fait une demande de renégociation de crédit lorsque : 

  • Sa faculté de remboursement évolue à la baisse ou à la hausse.
  • Les taux d’intérêt immobilier ont tendance à la baisse.
  • On ne veut plus payer des intérêts qui ne correspondent plus à la réalité du marché.

La renégociation représente alors une alternative pour : 

  • Faire baisser rapidement son taux d’endettement.
  • Avoir la possibilité de faire racheter son crédit.
  • Avoir la possibilité de regrouper ses dettes.
  • Bénéficier d’une meilleure condition de prêt par rapport aux conditions initiales.

Renégocier son prêt immobilier : les critères à prendre en compte

Avant de renégocier son prêt immobilier, on doit comprendre ce que l’on fait. En général, il est important de choisir la période idéale pour le faire et ce, afin de bénéficier d’un nouveau taux immobilier avantageux

Ainsi, la renégociation est intéressante :

  • Lors du premier tiers de la durée du prêt.
  • Lorsque la différence entre les taux de crédit approche au moins 0,70 points ou 1 point.
  • Lorsque le capital restant dû a déjà dépassé au minimum 70.000 euros.

Il est alors important de connaître ces conditions qui offrent le plein d’avantages lors de la renégociation de prêt. Notons que si on renégocie son prêt immobilier, de nouveaux frais vont alourdir ses dépenses et en particulier, si on souhaite regrouper ses crédits en un seul et les faire racheter auprès d’un autre organisme. D’où l’intérêt d’attendre le bon moment pour négocier un nouveau son prêt immobilier. 

Renégocier son prêt immobilier : les arguments à présenter

Il existe de nombreux arguments et parmi eux, les avantages de la renégociation cités plus haut. En tout cas, nous allons vous donner plus de détails. N’oublions pas que même si la loi autorise la renégociation du prêt (source code de la consommation), l’établissement prêt peut réserver le droit de refuser à cette requête si on ne respecte pas ses conditions. Voici alors deux arguments forts pour convaincre la banque. 

Prouver sa capacité de gestion de ses comptes bancaires

Evidemment, la banque acceptera sans doute sa demande de renégociation lorsqu’on lui prouve qu’on est un bon gestionnaire de ses comptes bancaires : 

  • Aucune présente de rejets.
  • Aucun impayé.
  • Aucune balance négative à la fin du mois.

Bien gérer ses comptes constitue un argument solide pour mettre la chance de son côté et obtenir enfin, les meilleurs taux. 

Investir dans un nouveau projet d’acquisition immobilier

La plupart des banques approuve la demande de renégociation de prêt dans la mesure où le motif concerne un nouveau projet immobilier. Les banques ne verront certainement pas d’inconvénients s’il s’agit d’un achat en vue d’une location immobilière. Les risques d’endettement seront moins élevés dans ce cas. Il s’agit aussi d’un argument qui fait mouche pour obtenir un taux le plus bas ou alors de rallonger la durée de remboursement. 

Source image à la une : pixabay

Comment emprunter pour un bien immobilier apès 50 ans ?

Il n’y a pas vraiment de limites d’âge pour faire un prêt immobilier. Cela est possible même après 50 ans. Cependant, les conditions seront sans doute spécifiques, contrairement aux emprunteurs actifs. Mais alors, comment emprunter pour un bien immobilier après 50 ans ?

Emprunter pour un bien immobilier après 50 ans : ce qu’il faut comprendre

Même s’il n’y a pas d’âge limite pour emprunter à la banque, les conditions sont bien différentes pour les emprunteurs retraités. Si un emprunteur de 50 ans décide de faire une demande de prêt, il a bien ses raisons : 

  • Préparer sa retraite.
  • Acheter un bien pour sa nouvelle vie.
  • Laisser un grand héritage à sa famille.
  • Se protéger des risques d’une location immobilière.
  • S’offrir une meilleure stabilité.

Il ne faut tout de même pas ignorer l’âge de fin de prêt que les banques imposent. Certains établissements bancaires réalisent même des statistiques sur la durée de vie des Français en moyenne. Cela afin qu’ils puissent se protéger d’un endettement. 

Il est important de savoir que l’espérance de vie des Français grandit. C’est pour cette raison que les banques essaient toujours d’ajuster les conditions en fonction de la réalité. Mais en général, l’âge de fin de prêt est à 90 ans et non, à 50 ans

Si on a 50 ans, on devrait alors terminer son remboursement avant l’âge de 90 ans. Outre cela, il existe une autre particularité d’un emprunt après 50 ans. Il s’agit certainement :

  • Du changement de situation professionnelle.
  • Du passage à la retraite.

Tout cela est pris en compte par les banques lors de la mise en place du financement pour les emprunteurs de 50 ans et plus

Emprunter pour un bien immobilier après 50 ans : évaluer son reste à vivre 

Source image : Pixabay

À la retraite, le changement de sa situation touche sa vie personnelle et ses revenus. Il est indispensable alors d’évaluer son taux d’endettement et son reste à vivre à la retraite avant de lancer une demande de prêt immobilier. 

Il faut savoir que les banques tiennent compte de différents critères : 

  • L’endettement.
  • Le reste à vivre.
  • Les revenus.

Le taux d’endettement imposé ne doit pas dépasser les 33% de ses revenus. Mais les banques se soucient également du « reste à vivre ». À la retraite, on peut s’attendre à une forte chute de revenus. Ce qui mettra forcément en danger sa situation financière. 

Pour vérifier son endettement et son reste à vivre, il est conseillé de contacter ses caisses de retraite pour estimer ses futures pensions retraite. Mais il est possible de bénéficier d’une prime de départ à la retraite. Cela permettra à l’emprunteur de :

  • Solder une partie de son prêt immobilier.
  • Diminuer la charge d’emprunt.

Emprunter pour un bien immobilier après 50 ans : disposer d’une épargne de précaution

Emprunter après 50 ans n’est pas un projet qui se décide d’un coup ou du jour au lendemain. Il faut songer à cela durant toute sa vie d’actif. De ce fait, il est primordial de monter un dossier très solide en incluant son épargne de précaution. Tout le monde en a en général.

Avoir une épargne de précaution constitue un argument de poids : 

  • Pour valider son dossier.
  • Bénéficier d’un taux plus avantageux.
  • Obtenir une meilleure condition d’offres.

En plus d’une épargne de précaution, il faudrait aussi garder un minimum de trésorerie pour les dépenses imprévues. 

Emprunter pour un bien immobilier après 50 ans : fournir un complément de garanties

Pour maximiser ses chances, on a intérêt à présenter des garanties concluantes telles qu’un bien immobilier à hypothéquer. Mais si on n’en dispose pas encore, il existe d’autres options dont un placement par nantissement. Cette option permet de : 

  • Réduire son endettement au moment du passage à la retraite.
  • Rassurer la banque de sa solvabilité.
  • Éviter de payer l’intégralité du capital.

Source image à la une : Pixabay

 

Prêt relais : avantages et risques

Pour l’achat d’un futur logement, il existe plusieurs solutions de financement. Parmi celles-ci est le prêt relais. Le fonctionnement de ce prêt est bien simple, il faut juste étudier tous les aspects avant de se lancer. Zoom sur les avantages et les risques d’un prêt relais

Prêt relais : le concept

source image : freepik

Un prêt relais est une autre forme de prêt immobilier. Il permet d’acheter un bien immobilier sans attendre d’avoir vendu le bien initial. Le prêt relais possède de multiples avantages : 

  • Éviter de payer deux mensualités de crédit.
  • Acquérir immédiatement la maison de ses rêves sans attendre la revente de son bien.
  • Une avance pour payer le futur logement.
  • Bénéficier d’un délai plus long pour la revente de son bien initial.

En effet, un prêt relais est considéré comme un crédit à court terme permettant d’avancer l’achat d’une nouvelle maison sans attendre la légalisation de la vente de son logement initial. Il a été conçu pour répondre aux problèmes de décalage de trésorerie entre le moment de la revente et celui du nouvel achat. 

On peut donc obtenir un délai plus long pour vendre son bien immobilier sans être contraint de : 

  • Faire baisser le prix de vente initial.
  • S’endetter lourdement.

Enfin, pendant ce processus, l’emprunteur peut immédiatement s’installer dans sa maison sans être obligé de louer un logement jusqu’à ce que la vente de son bien soit officialisée.  

Il est donc important de bien comprendre le fonctionnement d’un prêt relais avant d’envisager cette option : 

  • Prêt à courte période soit un an renouvelable.
  • Délai de 2 ans pour la vente du bien initial.
  • Montant du prêt entre 60 à 80% de la valeur du prix de vente estimée.

En principe, le montant du prêt dépend de la rapidité ou la lenteur de la vente du bien initial.  Si le bien peut être vendu rapidement, le montant à emprunter sera conséquent. Concernant les taux de crédits relais, ils sont plus élevés que ceux des crédits immobiliers classiques. Mais si l’emprunteur détient déjà l’acte du compromis de vente, il pourra obtenir de meilleures conditions d’emprunts.

Prêt relais : une alternative au cumul de deux crédits

Ce prêt relais s’applique généralement dans le cadre d’un projet de revente ou plutôt d’un achat-revente. Cela évitera à l’emprunteur de cumuler deux crédits et de payer deux mensualités. Notons qu’il existe deux types de prêts relais : 

  • Un prêt relais sec.
  • Un prêt relais associé à un prêt bancaire.

Un prêt relais sec est accordé à un emprunteur lorsque la vente du bien initial permet de couvrir le montant du nouvel achat. 

Un prêt relais associé à un prêt bancaire est accordé quand le montant de la nouvelle acquisition est supérieur à celui de l’ancien. Dans ce cas, on peut l’associer au :

  • Prêt bancaire classique.
  • Prêt conventionné amortissable.

Il est possible également de faire racheter son prêt relais à une banque et d’obtenir un taux bien plus avantageux que l’ancien. 

Prêt relais : les risques à prendre en compte

La vente à court terme représente un gros risque face aux fluctuations du marché de l’immobilier. Ce risque est vraiment élevé lorsque l’offre est supérieure à la demande. Dans ce cas :

  • La banque peut exiger le remboursement du prêt relais à la date prévue sans attendre que le bien soit vendu.
  • L’emprunteur pourrait être amené à baisser son prix de vente.

Ainsi, pour limiter les risques, il est conseillé de vendre rapidement son logement. Si la vente n’a pas encore lieu, la somme à rembourser peut alourdir son budget mensuel. Une fois que la vente réalisée, le remboursement du prêt relais prend immédiatement fin. Il ne reste plus qu’à payer le crédit immobilier de la nouvelle acquisition. Bref, ce sont des risques à ne pas prendre à la légère. 

Source image à la une : 

analyse crédit immobilier

Comment le banquier analyse votre demande de crédit immobilier ?

Vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté et avoir une réponse positive de la part de votre banquier lorsque vous lui présentez un dossier de prêt immobilier ? Il est impératif de comprendre son mode de fonctionnement, et surtout d’analyse, des éléments que vous lui apportez…

Le taux d’endettement

Le calcul du taux d’endettement est simple. Il s’agit du ratio charges/revenus qui ne doit pas dépasser 33-35%. Le banquier regarde le montant maximum qu’il vous est possible d’emprunter pour l’acquisition d’un bien immobilier, en proportion de vos revenus, qu’il s’agisse d’un salaire, de commissions, de revenus locatifs, etc… Cependant la prise en compte de ces revenus est basée sur un mode de calcul différent selon leur origine. Par exemple la banque ne prendra pas la totalité du loyer que vous percevez en tant qu’investisseur immobilier, mais généralement plutôt 70% de cette somme.

Voyons quels sont les éléments que la banque prend en compte dans ce calcul du taux d’endettement…

Les charges

Les charges représentent d’une part tout ce qui correspond aux crédits que vous avez déjà contractés :

  • crédit(s) immobilier(s)
  • crédit(s) automobile(s)
  • crédit(s) personnel(s)

Mais aussi une éventuelle pension alimentaire versée.

Les revenus

Les revenus prennent en compte :

  • le salaire
  • la pension alimentaire perçue
  • les loyers perçus

Le taux d’endettement

Celui-ci est donc calculé en divisant les charges (supposons 1000 euros par mois) par les revenus (prenons l’exemple de 3000 euros par mois). Ainsi on obtient le chiffre 0,33 que l’on multiplie par 100 pour obtenir un taux d’endettement de 33%.

A nuancer : un taux d’endettement peut être de 40% ou même de 50% lorsque les revenus de l’emprunteur sont importants. Par exemple si vos charges atteignent 3000 euros par mois, mais que vous percevez 10000 euros de revenus, le banquier considèrera que votre reste à vivre est encore très important et qu’il est tout à fait possible de vous accorder un nouveau crédit immobilier de 2000 euros de mensualités. Ainsi vous aurez un taux d’endettement de 50% mais avec toutefois la somme confortable de 5000 euros de reste à vivre.

Comme vous l’avez compris, plus votre taux d’endettement est bas, plus le banquier garde le sourire et consent à vous prêter la somme dont vous avez besoin pour acquérir un logement à titre de résidence principale ou d’investissement locatif.

A lire en complément : comment calculer votre crédit immobilier ?

L’apport personnel

L’apport personnel est la clé pour obtenir un financement aujourd’hui. Si vous possédez une épargne acquise au fil du temps en provisionnant chaque mois une somme sur ce compte d’économies, c’est un signe pour le banquier que vous êtes sérieux, responsable et prévoyant. Ce sont là toutes les qualités qu’il apprécie fortement et qu’il recherche dans la lecture de vos comptes.

Que représente l’apport personnel ?

En règle générale, le banquier demande de la part du demandeur de crédit immobilier qu’il apporte 10% de la valeur du bien en apport + la somme correspondant aux frais notariés.

Cependant, ces 10% d’apport personnel peuvent être plus ou moins modifiés. Nous en avons déjà parlé dans un article au sujet du financement du crédit immobilier sans apport que nous vous invitons à lire car vous saurez comment mettre toutes les chances de votre côté pour y parvenir.

Donc ces 10% peuvent varier à la baisse mais aussi à la hausse. Dans certains cas le banquier demandera une certaine garantie supplémentaire via cet apport :

  • âge de l’emprunteur avancé
  • revenus suffisants mais peu réguliers
  • taux d’endettement trop important et reste à vivre trop faible

En définitive, pour obtenir un crédit immobilier facilement et rapidement, le plus important est de faire en sorte que le taux d’endettement soit sous les 33-35% si vos revenus sont estimés correspondre à la moyenne nationale.

En revanche si vos revenus sont jugés trop faibles, il faudra alors compenser avec un apport plus important de l’ordre de 20 à 30%

Lire aussi : « Comment obtenir un crédit immobilier sans apport ?« 

crédit immobilier sans apport

Comment obtenir un crédit immobilier sans apport ?

Si vous êtes à la recherche d’une solution pour bénéficier d’un prêt immobilier sans apport, ou avec le strict minimum, c’est sans doute que vous vous trouvez dans l’une de ces deux situations : vous n’avez pas suffisamment d’économies sur votre livret A, ou au contraire vous avez une épargne relativement conséquente mais souhaitez la conserver pour un éventuel autre projet. Comment procéder face à votre banquier pour qu’il vous prête sans apporter une somme conséquente en vue de l’achat d’un bien immobilier ?

Démarcher plusieurs banques pour obtenir un crédit immobilier sans apport

La règle numéro 1 pour parvenir à vos fins est de ne pas vous décourager au premier ou deuxième refus des banques. Il faut taper à la porte de plusieurs établissements bancaires pour obtenir satisfaction. Certains conseillers vous diront non immédiatement après lecture de votre dossier, mais d’autres n’ont pas les mêmes critères d’éligibilité pour consentir un prêt immobilier. Etant donné que vous ne pouvez savoir à l’avance quelles sont les banques qui sont plus consentantes dans ce domaine, vous devez en contacter un certain nombre en même temps. Cela vous permettra aussi dans le cas où vous recevriez plusieurs offres d’être dans une situation confortable t en position de force pour mettre en concurrence ces banques.

Acheter un bien sous le prix du marché facilite l’obtention d’un crédit immobilier sans apport

En supposant que l’appartement ou la maison qui vous intéresse vaut 300.000 euros, mais que vous parvenez à négocier son prix à 270.000 euros, soit 10% sous le prix du marche du moment, vous avez un argument de poids face au conseiller bancaire. En effet, celui-ci est en constante collaboration avec des notaires, des agences immobilières et des courtiers. Il lui est facile d’obtenir cette information et il sera d’autant plus enclin à vous prêter sans apport s’il sait qu’il peut récupérer facilement la somme qu’il vous a prêtée en vendant rapidement votre bien en cas de défaut de paiement.

Un bien d’une faible valeur permet d’obtenir plus facilement un crédit immobilier sans apport

Il faut savoir une chose importante sur le fonctionnement des établissements financiers. Chaque agence appartient à une banque a à sa tête un directeur ou une directrice. Celui-ci, en fonction de ses succès et de ses échecs commerciaux, bénéficie d’une accréditation consentie par la direction établie au siège social. Il s’agit d’un montant de prêt que le directeur est habilité à prêter sans avoir besoin de demander l’autorisation au service des prêts lui-même généralement installé au siège social de l’enseigne. Par exemple si vous souhaitez acheter un appartement d’une valeur de 180.000 euros et que le pouvoir de décision du directeur de l’agence que vous avez contactée est de 200.000 euros, vous aurez ainsi plus de facilités à obtenir une proposition de crédit immobilier sans apport. En effet celui-ci accorde de l’importance à votre profil de client bien sûr, mais également à votre personnalité, c’est à dire s’il vous ressent comme étant une personne sérieuse et qui sait gérer ses affaires. Or au siège social, votre dossier n’est ni plus ni moins qu’une suite de chiffres qui ne tient pas compte de la « valeur » de l’emprunteur.

banques

Les autres éléments importants à prendre en compte pour bénéficier d’un crédit immobilier sans apport

Si ces autres points qui vous permettront d’obtenir un prêt immobilier sans apport sont regroupés ici, ils ne sont pas moins importants pour autant. C’est simplement qu’ils sont plus évidents et vous-même les connaissez :

Des revenus stables

Un banquier recherche le risque le plus proche de 0 en matière de prêt immobilier, mais aussi voiture ou à la consommation et autres. Il va de soi qu’il ne regarde pas du même oeil une demande émanant d’un employé depuis 20 ans dans la même entreprise qu’une autre provenant d’une personne au chômage. A la limite le montant des revenus lui importe dans une seconde mesure. Ce qui est décisif pour lui c’est la régularité des revenus pour s’assurer que les mensualités du prêt seront honorées tout au long de la durée de celui-ci. Cependant, le marché de l’emploi ayant radicalement changé ces 20 dernières années, la banque a du s’adapter pour modifier son calcul de risque. Ainsi il est courant aujourd’hui de voir des personnes en contrat à durée déterminée parvenir à bénéficier d’un crédit immobilier sans apport, à condition bien sûr qu’il constate cette fameuse régularité des rentrées financières sur votre compte. On pourrait évoquer également le cas de l’auto entrepreneur ou du chef d’entreprise qui sont regardés au cas par cas, donc plus délicats pour en conclure des généralités, mais éligibles également s’il y a une certaine antériorité qui rassure le banquier.

De l’épargne

Si vous recherchez le crédit immobilier sans apport et que vous disposez d’une épargne, ou que vous êtes en train de la constituer avec un versement mensuel, cela est un très bon point pour votre conseiller. Il verra en vous une personne qui pense à l’avenir et qui est prévoyante, donc rassurante. Et il saura aussi qu’il pourra utiliser cette somme en cas de défaut de paiement.

Une tenue de compte exemplaire

Comme vous le savez le banquier se doit de vérifier les 3 derniers mois de vos extraits de compte courant. Il vérifie les prélèvements éventuels de crédits, mais aussi les dépenses qu’il pourrait juger superflues, inutiles et qui sont susceptibles de vous mettre dans une situation financière délicate. Pas de débit et des dépenses justifiées sont le fruit pour la banque d’une bonne tenue de compte qui une fois encore le rassureront.

Demander un crédit immobilier sans apport auprès d’une banque nécessite une préparation en amont pour montrer sous son meilleur jour votre dossier. A vous de vous mettre dans la peau du prêteur et en toute objectivité de définir si vous consentiriez à vous prêter de l’argent avec les informations vous concernant !

Lire aussi : « Comment calculer un crédit immobilier ?« 

calcul crédit immobilier

Comment calculer un crédit immobilier ?

Pour acheter un appartement ou une maison, que ce soit à tire de résidence principale ou pour de l’investissement locatif, il est intéressant et surtout important de savoir comment calculer un crédit immobilier. Ainsi vous êtes en mesure de présenter un dossier qui « tient la route » lorsque vous vous présentez devant votre banquier, que ce soit par l’intermédiaire d’un courtier ou non.

Le prix du bien immobilier

Le prix de l’appartement, de la maison, du château ou de la grange à rénover, ne doit pas être confondu avec le montant que vous souhaitez emprunter.

Le montant à emprunter

C’est la somme d’argent que vous demandez à votre banquier de vous prêter. Dans certains cas, elle peut être supérieure au prix du bien immobilier que vous convoitez. C’est ce qu’on appelle le prêt à  110%, qui inclut la totalité de la valeur de l’habitation, auquel s’ajoutent les frais notariés.

La durée de remboursement

La durée de remboursement du prêt immobilier varie d’un emprunteur à l’autre. Elle tient compte du souhait de celui-ci bien sûr, mais aussi de sa capacité financière à honorer des mensualités plus ou moins élevées. En fonction du contrat choisi, celle-ci peut être modifiée dans le temps afin d’augmenter ou de réduire ces mensualités.

L’assurance du prêt immobilier

Négociation de l’assurance

L’assurance du crédit immobilier se négocie plus facilement aujourd’hui qu’auparavant. En effet depuis que le gouvernement a instauré une loi visant à donner la possibilité à l’emprunteur de faire jouer la concurrence sur le taux et les conditions de l’assurance, ils sont devenus plus accessibles. Il est donc tout à fait possible d’avoir un accord de prêt dans un établissement bancaire A et de souscrire à une assurance auprès d’une société spécialisée dans cette activité B.

Un taux qui diffère d’un emprunteur à l’autre

L’assurance du prêt immobilier ne doit pas être prise à la légère, car c’est elle qui prend le relais  quant au remboursement de vos mensualités en cas décès et d’invalidité, mais aussi éventuellement en période de chômage, etc. Plus la couverture est importante plus le pourcentage de l’assurance sera élevé. Aussi en fonction de votre âge, de votre état de santé, du tabagisme et de l’alcool consommés, ce taux varie.

Ces informations permettent donc de sortir un échéancier avec une durée de remboursement et des mensualités, avec et sans assurance. Mais la décision du taux se fait à partir des éléments que voici…

Les éléments importants pris en compte par le banquier dans le calcul crédit immobilier

Le montant des revenus

Le revenu est sans équivoque le 1er critère qui permet au banquier de savoir s’il va prendre la peine de travailler sur votre dossier de prêt immobilier. Plus ils sont élevés mieux c’est, mais pas que…

La régularité des revenus

La régularité des revenus va de pair avec le montant qu’ils représentent chaque mois. Le banquier sera plus enclin à prêter de l’argent à un fonctionnaire titulaire plutôt qu’à un CDD depuis 3 mois. C’est la notion de risque d’impayé qui prime dans le choix d’accorder ou non le prêt.

L’âge de l’emprunteur

L’âge de l’emprunteur est également un critère important d’acceptation concernant une demande de prêt immobilier. Généralement, il s’agit de s’engager à rembourser le banquier pendant une période de 20 ou 25 ans et  ça devient plus compliqué à partir de 60 ans à moins que l’apport soit conséquent et que la durée soit inférieure à 15 ans par exemple.

Le calcul du prêt immobilier peut se faire avec un simple simulateur comme on en trouve partout sur le web. Cependant, ce n’est pas parce que la quotité d’endettement est respectée  que la banque donnera son accord.

Lire aussi : « Comment faire un bon investissement locatif à Montpellier ?«